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Une équipe française composée de chercheurs et de cancérologues tire la sonnette d’alarme au sujet des fongicides SDHI et de leur impact sur notre santé. Comment agissent ces fongicides et où les retrouve-t-on ?
Les SDHI sont des fongicides autorisés par l’Union européenne depuis 2009. Ils contiennent une molécule qui bloque la prolifération des champignons et des moisissures : en les empêchant de respirer, ces derniers meurent. Les fongicides SDHI se retrouvent dans de nombreuses cultures françaises depuis leur autorisation de mise sur le marché : les céréales comme le blé sont concernées, mais aussi les pommes de terre, le raisin ou encore les tomates et les agrumes. Ils sont également utilisés dans l’entretien de certains parcs et pelouses.
D’après une tribune de scientifiques publiée dans le journal Libération le 16 avril 2018, les fongicides SDHI auraient des effets dévastateurs à long terme sur la structure de notre ADN humain, mais également sur d’autres espèces. Ils favoriseraient également le développement de certains cancers comme le cancer du rein ou du système digestif et l’apparition de troubles neurologiques graves chez les enfants. Les fongicides SDHI sont d’autant plus dangereux qu’ils se retrouvent dans notre environnement et dans ce que nous mangeons. On les retrouve ainsi dans :
En 2013, le boscalide qui appartient à la famille des fongicides SDHI était le 8ème pesticide le plus retrouvé dans les eaux souterraines. En 2016, c’est dans l’air que celui-ci a été le plus détecté, notamment en région PACA et en Isère.
D’après l’ONG Générations Futures, le boscalide est omniprésent dans notre alimentation. L’étude menée par l’ONG en Avril 2017 sur des aliments testés en Europe met en évidence l’utilisation massive du boscalide dans le raisin, le blé, mais aussi les bananes, le muesli ou les poivrons. Après ces résultats inquiétants, l’ONG Générations Futures interpelle l’ANSES à réexaminer la dangerosité des fongicides SDHI et à interrompre leur utilisation avant d’en savoir plus sur leurs effets sur notre santé.