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Dans son rapport publié le 30 juin 2022, la Cour des comptes, (après une revue détaillée de la littérature scientifique), rappelle les bénéfices de l’agriculture bio, notamment en termes de santé et d’environnement. Cependant, l’Institution dénonce un manque d’aides et de soutien pour les agriculteurs.
Entre 2010 et 2021, la part du bio dans la surface agricole est passée de 3% à 10%. En 2022, l’objectif était d’atteindre 15% des terres agricoles en bio. Néanmoins, la politique de soutien à l’agriculture biologique étant insuffisante, ces objectifs n’ont pas été atteints.
Pour tenter d’atteindre les nouveaux objectifs fixés par la France et l’Union européenne, la Cour des comptes formule 12 recommandations réparties en 3 orientations :
1. Augmenter le niveau d’exigence du cahier des charges applicable à la certification environnementale, notamment pour la notion de la Haute Valeur Environnementale (HVE). Cette notion est soutenue par le ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire, au même niveau que l’agriculture biologique, alors que les impacts positifs des deux labels sont incomparables.
2. Établir un plan de communication interministériel grand public sur les bénéfices de l’agriculture biologique.
3. Valoriser tous les bénéfices de l’agriculture biologique dans la méthode de calcul du futur affichage environnemental sur les produits alimentaires.
4. Enrichir l’appareil statistique public, de façon à mesurer l’atteinte des objectifs fixés en matière d’agriculture biologique.
5. Adopter un dispositif de suivi permettant d’évaluer l’impact des mesures de la Politique agricole commune (PAC) sur l’environnement et la santé publique.
6. Pour la mise en œuvre de la future PAC, instaurer une rémunération pour services environnementaux de l’agriculture biologique et renforcer les mesures agroenvironnementales et climatiques.
7. Augmenter les moyens de la recherche et de l’innovation en agriculture biologique.
8. Conforter le rôle de coordination de l’Institut technique de l’agriculture biologique (Itab), en renforçant ses moyens.
9. Conforter et élargir les missions de l’Agence Bio, et lui donner les moyens financiers et humains correspondants.
10. Appliquer rapidement à l’agriculture biologique la loi Egalim 2 et en particulier, inciter à la contractualisation entre producteurs, transformateurs et distributeurs.
11. Pérenniser le Fonds Avenir Bio à hauteur d’au moins 15 M€ par an et examiner la création d’un fonds d’investissement pour les industries agroalimentaires bio et un accélérateur au profit des PME agroalimentaires biologiques.
12. Lancer une mission prospective sur la contribution de l’agriculture biologique à l’autonomie agroalimentaire française et européenne.
Pionnier de la cosmétique naturelle et biologique depuis 1972, et donc utilisant essentiellement des matières premières provenant de l’agriculture bio, les Laboratoires Roig ne peuvent que se féliciter de la reconnaissance par la Cour des comptes de l’intérêt de l’agriculture bio et implicitement de la cosmétique biologique.